» Il y a un enjeu très contemporain dans la peinture d’Elisabeth Gevrey.
La couleur, bien plus qu’une tentation est son espace vital. Elle l’avait affirmé brillamment dans son travail de textile. Aujourd’hui c’est dans une expression directe qu’elle doit la concilier avec le geste, qui n’est pas moins sa nature profonde – geste et dynamique corporelle qui sont peut-être le prolongement de sa pratique du sport. Rapport au corps, imagination des formes, sens des rapports chromatiques parfois audacieux pour une conquête progressive de ce qu’il y a de plus précieux : la liberté créatrice… Cette osmose est rare en peinture. Seul un travail assidu additionné d’une bonne dose de talent peut le permettre. «
Daniel Lacomme